De plus en plus d'étudiants dénoncent la lourdeur de leurs journées de cours qui s'étendent souvent de 8h à 18h, un rythme qui les épuise physiquement et mentalement. Ce planning chargé laisse peu de place pour le repos, les loisirs ou même les révisions. Beaucoup se sentent submergés par cette charge de travail continue, accentuée par des conditions d'apprentissage parfois difficiles, notamment dans des classes surchargées ou mal équipées. Cette situation entraîne un véritable malaise parmi les jeunes qui appellent à un réaménagement des horaires.

Un rythme de vie intenable

Les étudiants se plaignent d’un emploi du temps extrêmement dense, qui ne permet pas de récupérer correctement entre les cours. Des journées débutant à 8h et se terminant à 18h s’avèrent particulièrement éprouvantes, surtout lorsque s’ajoutent les devoirs et les révisions à effectuer en dehors des heures de classe. Ce rythme intense entraîne fatigue, stress, et parfois même épuisement mental. Certains affirment qu'ils n’ont plus de vie personnelle, submergés par le volume de travail académique.

Une baisse de la motivation et du bien-être

Ce surmenage affecte non seulement la santé physique des étudiants, mais aussi leur motivation et leur engagement dans leurs études. Plusieurs d’entre eux rapportent une perte d'intérêt pour les cours, une incapacité à se concentrer pleinement en classe, et un sentiment de découragement face à l'ampleur du travail à accomplir. Ce manque de temps pour soi, combiné à la pression académique, génère un véritable malaise.

Les appels à une réforme des horaires

Face à cette situation, de nombreux étudiants réclament une révision des horaires et une meilleure gestion du temps de cours. Ils estiment qu’un réaménagement des emplois du temps, avec des plages horaires plus équilibrées et des pauses plus fréquentes, pourrait contribuer à améliorer leur bien-être et leur performance académique. Des voix s’élèvent également pour demander une meilleure prise en compte de la santé mentale des étudiants, en instaurant des dispositifs de soutien et d’accompagnement adaptés.

Conclusion

Le modèle actuel des journées de cours de 8h à 18h est de plus en plus critiqué par les étudiants, qui demandent un changement pour mieux concilier vie étudiante et bien-être personnel. Ce surmenage n'est pas sans conséquence sur leur santé mentale et leur capacité à réussir. Il est peut-être temps de repenser l'organisation des journées académiques pour alléger la charge et redonner souffle aux jeunes en formation.